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Nouveauté de printemps : Tout sur Colette et Tout sur Camille et Paul Claudel (ou presque)

Parution 23 février 2024

Phénoménale Colette ! Tout en elle, la femme, l’épouse, l’amante, la mère, la journaliste,
la publiciste, la danseuse de music-hall, et bien sûr l’écrivaine, est exceptionnel,
surprend et force le respect.

Celle qui est entrée en écriture presque contre son gré sous la houlette de son premier mari Willy, a toujours prétendu trouver difficile le métier d’écrivain. Elle a pourtant réussi à faire de sa vie un magnifique et singulier objet littéraire, en revisitant par le récit et via un style puissant et personnel, la maison de son enfance à Saint-Sauveur-en-Puisaye, ses jardins, ses chats, sa mère Sido, et les grandes rencontres de son existence.
Audacieuse, volontaire, ne dédaignant pas un certain parfum de scandale, elle a construit une oeuvre attachante, à la fois subtile et accessible, et s’est hissée parmi les écrivains majeurs de son temps.

À découvrir au gré de sa fantaisie et de sa curiosité : toutes les facettes, personnelles,
familiales, professionnelles et créatives de cette grande figure littéraire du
XXe siècle sont mises en lumière dans cette biographie d’un nouveau genre avec
gourmandise et passion par l’autrice Samia Bordji, directrice du Musée Colette.

Parution 12 avril 2024

Figures essentielles de l’art français du XXe siècle, si différents et pourtant très attachés l’un à l’autre, Camille (1864 – 1943) et Paul Claudel (1868 – 1955) forment une remarquable et géniale fratrie.
Tout sur Camille et Paul Claudel (ou presque), biographie vivante, à lire au gré de sa curiosité, retrace les vies, les amours et les carrières de la sculptrice et du poète-homme de théâtre.
Nous découvrons leur enfance dans le Tardenois,
à Paris où tous deux débutent, dans le monde que parcourt l’écrivain-diplomate, à l’asile de Montfavet où l’artiste, atteinte par la maladie mentale, termine son existence. Nous explorons leurs oeuvres, leurs genèses et leurs coulisses. Celle de Paul Claudel, foisonnante, éclectique, profondément traversée par la foi chrétienne, célèbre surtout par ses pièces comme L’Annonce faite à Marie, Le Soulier de satin ou Le Partage de midi. La passion créative de Camille Claudel, dont l’art puissant et sensible est parvenu à se démarquer de celui de son mentor et amant Auguste Rodin, et dont de nombreuses pièces comme La Valse,
La Petite Châtelaine
, ou L’Âge mûr sont aujourd’hui présentées au musée Camille Claudel
à Nogent-sur-Seine. Nous nous promenons dans la maison d’évocation Camille et Paul Claudel de Villeneuve-sur-Fère, maison natale de l’écrivain, à Fère-en-Tardenois, où est née Camille, ou encore à Roubaix, ville très attachée à la sculptrice.

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Vive Molière ! en librairie le 13 mai 2022

Molière est né il y a 400 ans.
Après Vive La Fontaine !, de Dominique Brisson et Géraldine Doulbeau et Vive Jules Verne ! de Régis Hautière, Cours toujours consacre le troisième opus de la collection Vive à l’homme et le dramaturge exceptionnels qu’est Molière.
Le Paris du XVIIe, la vie quotidienne de la troupe, les amours, les amis du comédien, ses relations étonnantes avec Louis XIV, les coulisses et la genèse de ses principales pièces, les petits et grands événements de son existence : grâce à des textes enlevés, des documents d’archives joyeusement mis en scène par la graphiste Virginie Laffon, et des jeux, le livre, écrit par Christophe Hardy, auteur jeunesse et président de la SGDL (Société des Gens de Lettres), propose une rencontre passionnante et enjouée avec le grand Molière.

60 pages
Fiche pédagogique sur demande
Auteur : Christophe Hardy
Graphiste : Virginie Laffon
Iconographie : Dominique Brisson

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Les nouveautés du printemps 2022

Documentaire jeunesse, roman, poésie… Cours toujours
a concocté pour ce printemps un programme riche, éclectique, joyeux, et porté par de grands auteurs.

• Vive Jules Verne !, de Régis Hautière


Un livre tonique et gai, 60 pages bourrées d’informations, de jeux et de surprises, pour apprendre dans la bonne humeur à travers des textes courts et malicieux, et des documents d’archives joliment mis à hauteur d’enfants.
Un nouvel opus de la collection Vive, après Vive La Fontaine ! de Dominique Brisson et Géraldine Doulbeau en 2021.

60 pages, quadrichromie, 12 €
Sortie 11 mars 2022

• Rivière, de Lucien Suel

Rivière raconte l’histoire de Jean-Baptiste Rivière,
« bouseux psychédélique » vieilllissant, vivant dans l’absence de son grand amour Claire. Régulièrement, le lecteur y découvre la voix poétique et forte de l’épouse perdue, et les souvenirs du couple en pleine utopie hippie de la décennie psychédélique 1965-1975. Un roman fluide et marquant sur l’amour et la renaissance, qui questionne l’enfance, la fidélité, le deuil et les errances de la communication numérique.

 

152 pages, encre bleue, 17 €
Sortie de le 24 mars 2022

 

• Quatre à quatre vers le Nord, de Jacques Darras

Premier titre de poésie dans le catalogue de Cours toujours, Quatre à quatre vers le Nord, préfacé avec truculence par Jacques Bonnaffé, arpente les souvenirs du poète par le prisme de son irrésistible tropisme pour le Nord. De Roissy à l’Écosse, personnes aimées, rencontres puissantes, lieux fondateurs, festifs ou pétris de culture, moments rares ou familiers sont évoqués avec fougue, tendresse et un humour parfois piquant.

70 pages, 12 €.
Sortie le 24 mars 2022

 

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Dans l’univers de *Terrils tout partout, de Fanny Chiarello

Le septième opus de la collection La Vie rêvée des choses, est signé par Fanny Chiarello, dont nous aimons, chez Cours toujours, le regard acéré, la plume précise et l’humour en embuscade.
Dans Terrils tout partout, entre poésie, sémantique, sociologie et écologie, récit intime et enquête documentée, l’autrice fait d’un sujet sombre un vrai conte d’aujourd’hui, décalé, féroce et vivifiant.
Elle met en scène Laïka, indifférente aux deux énormes terrils à côté desquels elle a grandi et n’ayant d’yeux que pour Lille (et Holywood !).
Vingt-sept ans plus tard, installée à Lens, elle découvre un territoire étonnant, devenu entre temps patrimoine mondial de l’UNESCO, et qui ne ressemble à aucun autre. Sortis du ventre noir de la terre à l’assaut du ciel du Nord, tabulaires, coniques ou humbles talus, les terrils de Laïka racontent à la fois une renaissance personnelle et une lutte sans merci que se livrent depuis des siècles la nature et l’homme.

Découvrez la description du livre par l’autrice :
https://www.fannychiarello.com/terrils-tout-partout/

et les premières recensions :
https://www.youtube.com/watch?v=1YiAFwiX8b4
http://lesdecouvreurs2.blogspot.com/search?q=terrils

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Pour vous procurer Vive La Fontaine !

• La meilleure façon d’acquérir Vive La Fontaine !, comme tous nos livres, est d’aller en librairie.
Si le livre n’est pas dans les rayons, votre libraire vous le commandera.
Nous sommes une petite maison d’édition, mais, nous faisons tout comme une grande !
[nous sommes référencés sur Electre et Dilicom, les deux grosses plateformes de référencement, donc votre libraire peut nous trouver]

• Si malgré tout, vous éprouvez des difficultés, vous pouvez nous envoyer un chèque  de 12 € (avec un forfait de 3 € pour les frais de port, quelque soit le nombre de livres commandés) à : Cours toujours,
20 allée des seigneurs de Lyons,
02400 Épaux-Bézu
ou encore cliquer sur notre boutique en ligne sur le site de Cours toujours, où vous aurez le choix de nous payer en carte bleue ou via PayPal.
Vive la Fontaine !
et bonne lecture !

Quelques pages pour vous mettre en appétit ? https://www.calameo.com/read/006625629c4ac32e54afc

 

 

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Vive La Fontaine ! est en librairie

En 2021, Jean de La Fontaine a 400 ans ! Inaltérable, toujours vert, vif et subtil, l’écrivain méritait bien une biographie pour enfants. Tonique, coloré, ludique et instructif, Vive La Fontaine ! co-écrit par Dominique Brisson et Géraldine Doulbeau souhaite rendre hommage au fabuliste, certes, mais aussi à l’homme.
Était-il riche ? Beau ? Célèbre de son vivant ? Amoureux ? Paternel ? Bien habillé ? Loyal ? Rêveur ? Ami du roi ? Articles courts et malicieux, jeux et activités, images d’archive mises en scène dans une maquette joyeuse et document inédits permettent de découvrir un personnage attachant et de rentrer dans les coulisses de l’inspiration, de l’époque et des aventures personnelles d’une figure littéraire exceptionnelle.

12 € / 60 pages / quadrichromie

Le livre est vendu (ou à commander) dans toutes les librairies ou sur la boutique en ligne de Cours toujours.

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Pleins feux sur Alexandre Dumas

Capture d’écran 2020-08-28 à 07.26.57Après Tout sur La Fontaine (ou presque) et dans la collection «Miscellanées littéraires»,
voici Tout sur Alexandre Dumas (ou presque).
Alexandre le flamboyant, né en 1802 à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne a connu une vie
aussi rocambolesque que son oeuvre est diverse et captivante.
Toutes les facettes, personnelles, professionnelles et créatives de cet écrivain phénoménal sont
abordées. Le tout à travers une alternance vivante d’articles courts ou plus denses, de gravures et de photos qui permet de lire au gré de sa fantaisie et de ses curiosités.

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*Toi, mon chat pointe son museau

Couv_toi mon chat

Aujourd’hui, Toi, mon chat…
Il y a cinq ans, Ma poule (Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre) piquait du bec la découpe de forme de la couverture de la couverture noire : c’était le premier opus de la collection Récits illustrés qui scénarise des histoires vraies et donne carte blanche à un artiste.
Nos Jardins secrets (Dominique Brisson, Zaü, isabel Asunsolo) a pris racine en 2015 et aujourd’hui, c’est Toi, mon chat qui va pavaner en librairie.

Émouvants, dramatiques, étranges, drôles, saugrenus…
Chats-démons, chats-fugueurs, chats abimés, cinglés, comblés, chats-mascottes, chats-fantômes, chats-fauves… tels sont les félins de Toi, mon chat, racontés par des humains qui eux-mêmes se dévoilent dans toute leur (bio)diversité…
Le livre vibre aussi de tous les pastels pétris de lumière de l’artiste Pascale Belle de Berre.

Les chats sont matière à passion et à émotion…
Quelques exemples parmi les trente récits et quelques pages choisies :
Y a-t-il un (chat) fantôme dans la maison ?
Pourquoi, ce soir-là, les chats se jettent-ils sous les roues de Céline ?
Comment Patricia a t-elle apprivoisé le fauve Sakamoto ?
Pourquoi Marie et James parlent-ils à leurs chats avec des voix si curieuses ?
Qu’est-ce qui fait danser Mougline ?
À quoi a tenu la survie du chaton Philéas ?
Comment travaille Édito, la chatte journaliste ?
Qu’est-ce qui a ruiné l’amour que se portaient Chipie et Call of ?
Qui a enfermé Isabel dehors ?
Si Tartine est morte, alors quelle est cette chatte noire qui lui ressemble tant ?
double jungle Undernier signe chaton acrobate chat fantome chaton bleu papattes


Fiche technique et artistique
Sortie du livre : 20 septembre 2019
de Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre
Format : 19,5 cm x 28 cm
96 pages
Couverture avec découpe de forme
Trente récits éclairés de pastels
En vente en librairie et sur le site
www.courstoujours-editions.com/nos-livres

JUSQU’AU 19 SEPTEMBRE, VOUS POUVEZ ACQUÉRIR LE LIVRE À PRIX RÉDUIT : 19 €
AU LIEU DE 23 €, PORT OFFERT. IL SUFFIT DE NOUS RENVOYER LE BON DE SOUSCRIPTION.

 

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Tout sur La Fontaine (ou presque)

LA FONTAINE COUVE SEULE FILET.inddNouvelle collection de miscellanées, Tout… ou presque s’attaque aux grands écrivains patrimoniaux des Hauts-de-France, à commencer par Jean de La Fontaine…
Qui ne connaît pas Jean de la Fontaine, ses fables, sa réputation volage, ses déboires financiers…
Certes, mais cette postérité phénoménale véhicule aussi beaucoup d’idées reçues et ne rend pas hommage à la diversité et à la belle humanité de cet écrivain attachant, paradoxal, qui a su tracer une voie difficile, en s’illustrant avec grand talent dans des « mauvais » genres  comme les fables et les contes licencieux, en renonçant à sa charge maître des Eaux et Forêts et en vendant sa maison de Château-Thierry pour se consacrer à son art, en menant une vie de libertin tout en craignant les foudres du ciel…

Tout sur La Fontaine (ou presque)
s’est penché sur toutes les facettes de l’écrivain : sa biographie aventureuse, sa bibliographie éclectique, ses rapports tendus avec le pouvoir du Grand Siècle, son affection pour sa ville natale, Château-Thierry, sa fidélité en amitié et la frivolité de ses amours, sa place dans la riche vie littéraire du XVIIe, les portraits picturaux et littéraires que l’on a fait de lui, les regards portés par ses Capture d’écran 2019-04-16 à 15.17.46détracteurs et ses amis, son style brillant, son incroyable succès à travers les objets, les images générés par sa postérité, le musée qui lui est consacré…

Capture d’écran 2019-04-16 à 15.17.29 Capture d’écran 2019-04-16 à 15.23.21 Capture d’écran 2019-04-16 à 15.23.03 Capture d’écran 2019-04-16 à 15.22.45 Capture d’écran 2019-04-16 à 15.22.05Sous la plume alerte et avertie de Martine Pichard, amatrice du fabuliste depuis l’enfance, professeure de français (au lycée… La Fontaine de Château-Thierry), tous les sujets sont traités pêle-mêle, répondant aux questions que l’on se pose, pointant sur des aspects méconnus, mettant en scène des documents prêtés par des collectionneurs et par le musée de Château-Thierry.
Unique en son genre, cette petite encyclopédie illustrée, ludique, et fourmillante d’informations s’attache à rendre compte avec précision et clarté de la richesse et de la subtilité du personnage.

128 pages
format : 21 x 17 cm
quadrichromie
couverture à rabats
20 €
Sortie en librairie : 27 mai 2019

Une souscription est lancée pendant un mois, avant la sortie du livre en librairie, permettant d’acquérir Tout sur La Fontaine (ou presque) à 16 € au lieu de 20.
Pour souscrire, cliquez ici.

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Trois tranches de pain perdu, de Dominique Sampiero

Trois tranches de pain perdu couve seule filetAu printemps 2017, Dominique Sampiero tombe en amour pour Angèle ou le syndrome de la wassingue, de Lucien Suel, et propose à Cours toujours un texte autour du thème du pain perdu pour la collection *La Vie rêvée des choses. Les mois passent, le temps pour la pâte de lever, de se gonfler de sève et de poésie. Trois personnages surgissent et  pétrissent la narration : un marocain déraciné, héros désorienté qui cherche douloureusement sa voie ; un clochard céleste dont la liberté sulfureuse dissimule tendresse et solitude ; une vieille femme à la fenêtre, statufiée dans le silence, qui possède jalousement les clefs de l’identité du narrateur…
Trois personnages, trois histoires d’amour et de rédemption avec le pain perdu, qui ont enfanté trois nouvelles :
– À quoi rêve l’ombre qui te ressemble
– Dieu aime les frites fraîches
– Entre arbre et arabe il n’y a qu’une lettre à bouger.
Avec sa langue cristalline, son art de l’image, sa manière de faire avancer les récits comme on souffle sur une plume, Dominique Sampiero transforme le pain perdu en un tendre morceau d’écriture et d’émotion.

Pour l’occasion, des peintres, plasticiens, photographes, emmenés par Dominique Sampiero et par le collectif SMAC , dirigé par Freddy Pannecocke, à Douai, ont produit des variations personnelles autour du thème du pain perdu, qui font désormais l’objet d’une exposition nomade, et dont certaines ont été reproduites dans le traditionnel *Carnet de curiosités de la collection, rebaptisé *Petite Galerie du pain perdu, pour la circonstance.
Parmi elles, aussi, la photo de Patrick Devresse, choisie pour la couverture du livre.

Trois tranches de pain perdu
Format : 13 x 18 cm
96 pages
Carnet d’illustrations
14 €
Disponible en librairie et sur la boutique en ligne de Cours toujours

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Une petite histoire de *La Vie rêvée des choses

Capture d’écran 2019-02-19 à 01.27.15Cours toujours aime les objets, produits de l’intelligence humaine, réceptacles de l’émotion et matières à mémoire. Des objets qui peuvent devenir de véritables bijoux, quand la littérature et la poésie s’en mêlent.
COUVE SEULE ANGÈLE contourCOUVE SEULE BRIQUES filetC’est avec ce désir là, qu’est née en mars 2017 la collection *La Vie rêvée des choses, autour de textes courts de fiction inspirés par l’objet choisi par des écrivains dont le travail nous est cher.
Ainsi Angèle ou le syndrome de la wassingue de Lucien Suel et Briques à branques, de Philippe Moreau-Sainz, ont parrainé la collection.

Deux ans plus tard, compte six titres. En 2018, Ella Balaert lui a offert un Petit bouton de nacre et Jacques Darras sa Gaufre vagabonde.

Petit Bouton de NacreLa Gaufre Vagabonde
Récit d’initiation, roman de l’absurde, histoire sentimentale, essai autobiographique, nouvelles poétiques… tous les genres sont permis, pourvu que l’imagination, la sensibilité ou la narration fertilisent l’objet ou la chose, choisi(e) pour son appartenance au monde du Nord de la France.
En février 2019, deux nouvelles propositions viennent enrichir la collection : Le Bel Obus, fable de la tragi-comédie humaine, de Guillaume de Fonclare et Trois tranches de pain perdu, variations poétiques de Dominique Sampiero.
En octobre 2021, Fanny Chiarello y  publie son Terrils tout partout.

Le Bel obus

Trois tranches de pain perdu

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La Gaufre vagabonde, de Jacques Darras, sortie le 8 octobre 2018

Capture d’écran 2018-09-08 à 08.30.29Fantaisie poétique, libre manuel de géographie, chronique du Nord mais aussi autobiographie, récit d’enfance, éloge de la littérature et de la poésie, galerie de portraits, livre de cuisine…
Riche, malicieuse, nourrissante, roborative, cette Gaufre vagabonde, 4ème titre de la collection La Vie rêvée des choses,  est tout cela en même temps, un texte hors-norme dans lequel Jacques Darras semble faire la synthèse de tous les centres d’intérêt qui irriguent une oeuvre construite avec rigueur, détermination et bonne humeur depuis plus de cinquante ans.
Dans La Gaufre vagabonde, ce « poète littoral » comme il aime à se définir, « une des figures majeures de la poésie d’aujourd’hui » se fait plus terrien et plus prosaïque, même si la poésie se signale à chaque instant – souvent avec facétie – à travers une langue ample et rythmée, pétrie de références, de jeux de mots et d’associations d’idées.
Pour Jacques Darras, la gaufre est bien plus qu’un simple gâteau populaire dans le Nord de la  Choix_CPFrance et en Belgique. C’est une matière à mémoire, la sienne, celle du petit garçon qui rêve de la fermière qui va traire le lait essentiel à la fabrication de la gaufre. Celle aussi de tout un territoire aux frontières floues et très personnelles, embrassant à la fois la Flandre et la Wallonie, zigzagant dans une Picardie « protestataire et protestante » entre la côte de la mer du Nord, Le Crotoy, Arras, et glissant même du côté de Vienne où un le célèbre tableau de Brueghel, Hiver, peut-être la première représentation picturale de la gaufre (deux gaufres volées à un enfant) semble être à la fois l’aiguillon et le point d’orgue de cette déambulation érudite et enjouée.
D’ingrédient en ingrédient, – le lait, le sucre, la levure, la farine, l’oeuf et le beurre – avec des détours appuyés par la bière ou encore la vanille, (car le livre est vraiment un livre de recettes « pour le même prix » !), Jacques Darras, fait de la gaufre à la fois une métaphore de la littérature (lier, s’y reprendre à plusieurs fois), du livre (« La gaufre s’imprime. Comme Gutenberg ses Bibles ») et de la vie : « Nous sommes la pâte, quelque chose nous a liés ensemble, puis coulés dans un moule, puis passés au feu. La vie est brûlure. »
Capture d’écran 2018-09-08 à 08.35.57Capture d’écran 2018-09-08 à 08.34.23

 

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Sortie de « Petit bouton de nacre » de Ella Balaert

La collection La Vie rêvée des choses, lancée il y a un an, s’enrichit d’un troisième titre,
Petit bouton de nacre, par Ella Balaert.
Joli texte ciselé et sacrée histoire que cette saga familiale portée par trois générations de femmes de caractère, vibrantes de passions amoureuses, de colères et de désirs de liberté.
Hérémiti, la Polynésienne, femme de pêcheur de coquillages, qui, en 1947, a une brève liaison avec un patron de l’industrie nacrière de Méru (Oise) ;
Monique-Mohéa, sa fille « illégitime », qui grandit dans le Pacifique et, en quête de reconnaissance paternelle, viendra, en 1968, briser ses rêves dans l’entreprise de boutons de son père;
sa fille, Poéma, qui parviendra à réconcilier les deux univers.
Une histoire sensuelle et parfois âpre, dont les élans romanesques, sous le soleil trompeur du Pacifique ou dans la poussière toxique des ateliers, sont rythmés par un petit bouton de nacre en forme d’hibiscus.

Sortie en librairie : 12 mars 2018
Dans la même collection :
Angèle ou le syndrome de la wassingue, de Lucien Suel
Briques à branques, de Philippe Moreau-Sainz
couv Petit bouton

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Les Fantômes de la Grande Guerre hantent la rentrée de Cours toujours

C’est un regard ému, tendre et souvent teinté d’humour que porte Christelle Courau-Poignant sur la guerre 14-18; dans Fantômes de la Grande Guerre, son recueil de nouvelles à paraître le 25 octobre 2017.
Un gisant anonyme au pied d’un monument aux morts…
Une éclipse de soleil sur un site commémoratif…
Un garde-forestier se lamentant sur les arbres blessés…
Une vache éventrée par une « queue-de-cochon »…
Un fossoyeur qui creuse les tombes des soldats allemands …
Un étrange chien de bronze adulé par les Marines…
Des Gueules Cassées de retour sur un champ de bataille…
L’amitié avortée de deux soldats dans une caverne…
Au fil de ses promenades dans la campagne axonaise, l’auteure s’est inspirée des traces, des souvenirs ou des témoignages de la guerre. Ses 14 récits ne nous amènent pas sur les champs de bataille mais s’attachent à des objets emblématiques ou à des personnages, civils ou militaires, souvent anonymes, qui ont, bien malgré eux, écrit l’histoire d’il y a un siècle.
Les fantômes de la Grande Guerre sont toujours présents. Ils hantent inlassablement les paysages du sud de l’Aisne, comme à Château-Thierry, dans le bois de Belleau, dans les cimetières militaires, qu’ils soient allemands ou américains, dans la carrière de Confrécourt, sur la butte Chalmont… et restent vivaces dans les coeurs et les mémoires.
Capture d’écran 2017-09-02 à 21.38.20
122 pages
14 nouvelles illustrées
Dossiers documentaires
20 € (16 € jusqu’au 23 octobre, voir le bon de souscription)

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La rentrée se dessine…

Tapi dans l’été, Cours toujours mitonne son actualité de la fin d’année.
Quelques nouvelles, quelques dates à vous mettre sous la dent :
• LA nouveauté de la rentrée, c’est Fantômes de la Grande Guerre, une recueil de nouvelles historiques, de Christelle Courau-Poignant, qui porte un regard original et captivant sur les traces et les cicatrices de la guerre, dans les mémoires, les paysages et notre monde d’aujourd’hui. Sortie : fin octobre.
• Notre première « sortie de la rentrée », ce sera pour la Fête du livre de Merlieux, un de nos rendez-vous préférés du sud de l’Aisne, le dimanche 25 septembre, fête qui, cette année, met à l’honneur les éditions Cours toujours sous la tente de littérature générale, et invite Lucien Suel (Angèle ou le syndrome de la wassingue) et Philippe Moreau-Sainz (Briques à branques).
• Le 7 octobre, la médiathèque d’Albert organise une conférence réunissant Dominique Brisson, Lucien Suel et Philippe Moreau-Sainz, à l’estaminet de Puchevilliers (80), sur le thème des oeuvres littéraires de commande, sous la houlette de la journaliste Alexandra Oury-Blaire.
• Les 14 et 15 octobre, vous retrouverez les mêmes au salon du livre d’Albert.
• Puis ce sera le grand rendez vous à La Ville au Livres de Creil, les 18 et 19 novembre, où Cours toujours a comme chaque année un stand et qui réunira de nouveau Philippe Moreau-Sainz et Lucien Suel, pour des dédicaces, des conférences et une lecture musicale de Lucien Suel.
• Entre temps, Dominique Brisson animera deux « bars à eau » autour du livre Eau. Histoires, secrets et richesses, de Didier Willot, dans le cadre des Rendez-vous lecture initiés par Le Cr2l et placés cette année sous le signe de la gourmandise : le 9 novembre après-midi à la médiathèque de Charmes et le 27 novembre après-midi à celle de Barly.
• Le 2 et le 3 décembre, Cours toujours a la chance d’être invité au Festival du livre de Lille, organisé par Escales des lettres, pour une conférence avec Dominique Brisson, Lucien Suel et Philippe Moreau-Sainz, autour de la conception de la collection La vie rêvée des choses.
• Et puis… deux autres opus de la collection La Vie rêvée des choses sont en cours d’écriture… mais, cela, ce sera pour le début de l’année prochaine…

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La Vie rêvée des choses : agenda de printemps

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• Salon Livre Paris, stand E67 : dimanche 26 mars, Philippe Moreau-Sainz de 10h à 13h et Lucien Suel, de 13h30 à 16h30
• Librairie Le Bateau livre de Lille : Lucien Suel, le 20 avril
• Librairie L’Arbre généreux de Soissons : Philippe Moreau-Sainz, le 22 avril et Philippe Moreau-Sainz et Lucien Suel le 9 juin
• Librairie Page d’encre et librairie du labyrinthe à Amiens : Philippe Moreau-Sainz et Lucien Suel, le 5 mai
• Les Bouquinades d’Hazebrouck : Lucien Suel, les 13 et 14 mai
• Salon du livre d’Ecques : Lucien Suel, le 21 mai
• Salon Lire en baie au Crotoy : Philippe Moreau-Sainz, le 3 juin
• Salon Escale et livre chez La Fontaine, à Château-Thierry : Philippe Moreau-Sainz, le 4 juin
• 20ème anniversaire de la Villa Yourcenar à Saint-Jans Cappel : Lucien Suel, le 25 juin

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Raconter La Vie rêvée des choses

COUVE SEULE ANGÈLE contourCours toujours tricote depuis ses débuts deux fils aussi précieux l’un que l’autre :
le fil du temps que l’on remonte et redescend, cherchant à appréhender ce qui, dans le passé, nourrit si bien le présent;
le fil de la narration, imaginant pour chacun des sujets, pour chacun des ouvrages, des façons originales de raconter, de transmettre, de partager… Docu-fiction pour L’Année du bouquet, miscellanées avec Pomme de terre et Eau !, récit poétique dans D’eau douce, récits et art dans Ma poule et Nos Jardins secrets.

Alors il fallait bien que cela arrive, il fallait bien que
le roman, genre inépuisable et toujours moderne, qui sait aussi bien répondre aux désirs d’évasion des lecteurs que dénoncer, analyser, transporter, émouvoir, interroger, perdre
ou élever, le roman donc, s’invite au catalogue… c’est fait depuis mars 2017 avec une nouvelle collection : La vie rêvée des choses.

COUVE SEULE BRIQUES filetLa fiction, sous toutes ses formes, dans tous les styles, sera portée par des écrivains inspirés, à qui Cours toujours a demandé de frotter leur imaginaire à des choses, des éléments, des objets ou des matières emblématiques de la France du Nord.

C’est ainsi que Lucien Suel s’est magistralement emparé de la « wassingue » dans un récit sensible et mystérieux, Angèle ou le syndrome de la wassingue.
De son côté, Philippe Moreau-Sainz a trouvé, dans la porosité de la brique et ses infinies nuances de rouge, matière à des tribulations burlesques et tendres : voici Briques à branques.

Deux voix singulières, deux textes forts accompagnés d’un cahier iconographique un peu foutraque pour allumer un regard curieux, créatif et réjouissant sur ces petites mythologies du quotidien qui construisent l’image d’une région et irriguent son patrimoine humain.

Les deux romans paraîtront le 15 mars 2017.

Octobre 2023 : Le Canevas sans visage, de Patrick Varetz


Avec Le Canevas sans visage, Patrick Varetz signe un récit puissant autour de Léona, 66 ans, femme au caractère bien trempé, ex-infirmière peu amène, tout en étant elle-même victime d’une époque (les années 1940 – 1980) et d’un milieu (celui de la mine) rudes et misogynes.
Par petites touches, pendant qu’elle brode demi-point après demi-point le portrait d’un mineur anonyme dont elle ne parvient pas à terminer le visage, l’auteur dévoile les facettes les plus intimes d’un personnage râpeux qui devient peu à peu attachant. Car Leona, qui remâche sa vie, son passé, et surtout son rapport avec les hommes, raconte sans fard ses relations avec son ex-amant le Docteur Caudron, qui l’a quittée pour une femme plus jeune, son mari, François, et son fils, Daniel, possessif et qui l’a toujours agacée par sa mollesse et son inconsistance… Trois hommes avec lesquels elle va en finir, symboliquement, penchée sur son « ouvrage de dame », cette représentation de mineur, à la fois cyclope menaçant, et symbole d’un patriarcat irrespectueux et peu chaleureux. Léona, femme-dragon révèle ses failles intimes, sa fragilité, et  va, avec une grande lucidité, trouver la force de s’émanciper. Le tout situé dans la France des années de guerre à l’après De Gaulle, la France de Pierre Dac, de Jean Marais, de radio Luxembourg et de l’été indien de Joé Dassin.
Littérature du détail, épopée d’un réel sans douceur, le récit de Patrick Varetz porte la voix râpeuse d’une lutteuse abîmée qui force finalement le respect.
Vous voulez lire le début ?
https://www.calameo.com/books/0066256290f8a402019c9

Le Canevas sans visage, roman de Patrick Varetz, dans la collection La Vie rêvée des choses, en co-édition avec la Cité des Électriciens

Jardins ouvriers, jardins de demain – Promenade dessinée sort le 24 avril

 Phénomène majeur de l’histoire des jardins de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle, l’apparition des jardins d’ouvriers, sous l’impulsion de personnages visionnaires comme l’abbé Lemire, le docteur Lancry ou Félicie Hervieu, a transformé le paysage et la vie des zones urbaines industrialisées de France et d’Europe depuis environ 130 ans. Aujourd’hui, les jardins familiaux, ou d’insertion, ou collectifs, en sont les héritiers.
Mais c’est toute la famille jardinière qui a encore beaucoup à apprendre ou à ré-apprendre de ces pratiques, que ce soit pour assurer une auto-suffisance alimentaire familiale, pour offrir des poumons verts aux villes ou encore tricoter des liens de convivialité et de solidarité. Sans compter le plaisir, essentiel, de plonger les mains dans la terre et de regarder germer les graines et pousser les plantes…
Raphaèle Bernard-Bacot, artiste peintre-jardinière, qui s’attache depuis plusieurs années à « faire danser les légumes » s’est naturellement penchée sur le sujet. Dans son livre, Jardins ouvriers, jardins de demain – Promenade dessinée, elle nous offre une promenade guidée dans ces jardins collectifs urbains, à travers ses planches dessinées pleines de vitalité et enrichies de commentaires personnels et d’astuces de jardinage écrits de sa main. Chemin faisant, de très belles photographies d’archives permettent de retracer les grandes lignes de l’histoire des jardins ouvriers.
Quelques pages à feuilleter.

Beau-livre illustré à la couverture cartonnée, Jardins ouvriers, jardins de demain – Promenade dessinée va fleurir à partir du 23 avril dans les bonnes librairies.
Textes et dessins : Raphaèle Bernard-Bacot
Iconographie et direction de création : Dominique Brisson
Direction artistique : Virginie Lafon

22 planches illustrées et des dizaines de dessins originaux / 39 photos d’archives / 80 pages
Format : 17 x 24 cm / Prix : 20 € / Diffusion & distribution : Dod & Cie

Lille, braderie : Une nouvelle « vie rêvée des choses »

Le 13 mars. C’est la date de la sortie du 8e opus de la collection La Vie rêvée des choses.
Et cette fois, ce n’est pas un seul objet qui crée la fiction mais toute une moisson d’objets, plus ou moins usés, oubliés, recyclés, volés, piteux ou séducteurs… Sur la braderie de Lille, que Anne et Laurent Champs-Massart sont allé.e.s explorer avant d’écrire leur roman, comme dans toutes les brocantes, rèderies, bric-a-brac, puces et autres vide-greniers,  les objets sont à la fois rois et sujets… et même les plus quotidiens peuvent recéler de grandes histoires et bousculer les humains.
Ce jour-là, car tout ici se passe en un jour, Louise, accompagnée de Séléné, sa fille adoptive, a un objectif têtu : se débarrasser enfin de toutes les affaires de son inquiétante soeur, la surnommée « Caillou ». Une journée très particulière qui conduira à une rencontre insolite avec Monsieur Achab, antiquaire qui convoite follement la seule chose que Marie-Louise ne veut pas vendre. C’est le début de l’engrenage…