Chères autrices, chers auteurs
• Nous sommes une maison d’édition…
C’est-à-dire que nous investissons dans des textes que nous aimons et que nous choisissons
de publier. Investir, lorsque l’on est en « compte d’éditeur », cela veut dire :
– passer du temps en amont à faire en sorte qu’un projet soit pensé, mitonné, original et
viable, passer du temps pour accompagner les auteurs pendant et après le travail de
création ;
– payer et accompagner la création, la rédaction, la direction de collection, la direction
artistique, la maquette, la correction-révision, l’impression, la diffusion et parfois les
relations presse
– mettre toute notre énergie à trouver des financements complémentaires (subventions,
pré-achats, souscription) à nouer des partenariats avec les collectivités, les médiathèques,
les musées, les libraires, à orchestrer la communication, à travailler avec les librairies, à
organiser des événements (fêtes de sortie des livres, dédicaces, rencontres), à prolonger la
vie du livre à travers des expositions, des conférences, des ateliers etc…
Nous sommes une maison d’édition…
• Notez aussi que nous ne publions qu’entre 3 et 6 titres par an. Avant toute chose, pour ne pas vous exposer à des déceptions trop grandes et ne pas nous surcharger de travail, avant de nous envoyer votre manuscrit, merci de vous intéresser à nos livres et/ou de consulter le site internet car nous suivons une ligne éditoriale. Celle-ci pourra vous sembler sinueuse, parce que ce ne serait pas drôle si tout filait droit, mais elle est pourtant en filigrane de toutes nos publications.
Pour la résumer :
Nous ne publions pas de livres de régionalisme, de récits mémoriels ou de romans de
terroir fondés exclusivement sur la nostalgie ou la description du passé, si talentueux
soient-ils.
Si nous nous intéressons aux Hauts-de-France, c’est pour l’universalité des
expériences, des sentiments, et du temps qui passe, qui nous renvoie au présent et à
l’avenir.
Tout projet, et de toute forme, qui serait en écho avec ce parti-pris qui ouvre un large champ
d’expression sera le bienvenu.
• Nous fonctionnons essentiellement par collections, c’est-à-dire avec un cadre précis :
– Collection La Vie rêvée des choses : fiction courte (100 000 signes) autour d’un objet ou
d’une chose emblématique de la région, menée par une plume contemporaine.
Déjà parus : Angèle ou le Syndrome de la wassingue, de Lucien Suel, Briques à branques, de
Philippe Moreau-Sainz, Petit bouton de nacre, de Ella Balaert, La Gaufre vagabonde, de
Jacques Darras, Trois tranches de pain perdu, de Dominique Sampiero, Le Bel obus, de
Guillaume de Fonclare, Terrils tout partout, de Fanny Chiarello.
– Collection Miscellanées littéraires : documentaire autour d’un grand écrivain patrimonial
(Tout sur La Fontaine (ou presque), de Martine Pichard, Tout sur Alexandre Dumas (ou
presque) de Bertrand Varin, Tout sur Jules Verne (ou presque) de Jean-Patrice Roux) ;
– Collection Récits illustrés : textes courts d’après des histoires vraies et illustrées par un
artiste. Ma Poule, de Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre ; Nos jardins secrets, de
Dominique Brisson et Zaü ; Toi mon chat, de Dominique Brisson et Pascale Belle de Berre.
– La Collection Vive : miscellanées pour enfants autour d’un auteur ou d’un artiste, des
Hauts-de-France et d’ailleurs : Vive La Fontaine !, de Dominique Brisson et Géraldine Doulbeau, Vive Jules Verne, de Régis Hautière, Vive Molière, de Christophe Hardy.
Depuis 2022, nous ouvrons aussi notre catalogue à du « hors-collection« , des textes qui nous semblent importants et beaux : Rivière, de Lucien Suel, Quatre à quatre vers le Nord, poèmes de Jacques Darras.
• Merci de nous adresser vos manuscrits par la poste :
Cours toujours
20, allée des seigneurs de Lyons
02400 Épaux-Bézu
• Bonne écriture, et à bientôt.
Le 31/12/21 à Saint Quentin
Objet : Présentation du manuscrit « Nuit Blanche à Etretat ».
Madame, Monsieur,
« Nuit Blanche à Etretat » c’est un roman sur la crise de la séparation. Un roman qui se veut populaire et simple, avec de l’aventure, de l’humour et des rebondissements. Je recherche désormais à publier ce livre, qui je l’espère vous plaira et plaira au plus grand nombre.
La Manche est pour moi une autre étape pour tourner définitivement la page de mon passé, et forme subrepticement le fil rouge de mes écrits actuels. J’ai un livre avec six nouvelles qui tentent de récolter assez de fond pour moi en faire la traversée et qui pourrait plus vous convenir car ce sont des histoires se passant dans le NORD : Arras et Lille en particulier. Mais je m’étend aussi sur ma région d’adoption.
Maître d’hôtel, j’ai ensuite ouvert mon propre restaurant, mais après des moments difficiles entre la mort tragique de ma maman de la maladie de Charcot, divorce, chômage et reconversion, une grande envie de tourner la page veut s’écrire. Me voilà donc aujourd’hui : maître-nageur à la piscine de la Bulle. Cette page à tourner – la traversée de la Manche en est le symbole. Mais j’aimerai par-dessus-tout laisser pleinement exprimer mon imagination, mes histoires et mettre en avant ma région. Natif d’Arras, je l’ai parcouru de long en large, jusqu’à tomber dans cette ville : Saint Quentin que je décris comme au milieu de tout et nul part.
Dans Nuit Blanche à Etretat, j’ai eu envie de mettre en valeur la femme et ses mystères, mais aussi l’importance de ne jamais baisser les bras – faire face et savoir prendre du recul avec le moment compliqué. D’une expérience, il y a toujours quelque chose de bon à prendre, pour ne pas rater la femme de sa vie par exemple et pour ne pas rater sa vie aussi – pour ne rien rater en générale ou si peu – le moins possible en vérité, reste que ce cap est difficile. Ne plus hésiter – tout donner le moment venu – au lieu de s’enfoncer, s’oublier et ne plus se sentir exister.
Je n’ai plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture, croiser les doigts et espérer que mon univers peut faire mouche à vos sens et à vos émotions.
Cordialement.
FABRICIO. Baby-Writer. (Fabrice DECREQUY)
Bonjour Fabrice
Votre petit texte d’accompagnement m’a touché par sa simplicité …j’ai très envie de lire « Nuit blanche à Etretat »
Merci
Cordialement
Francis