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Tout sur La Fontaine (ou presque)
Nouvelle collection de miscellanées, Tout… ou presque s’attaque aux grands écrivains patrimoniaux des Hauts-de-France, à commencer par Jean de La Fontaine…
Qui ne connaît pas Jean de la Fontaine, ses fables, sa réputation volage, ses déboires financiers…
Certes, mais cette postérité phénoménale véhicule aussi beaucoup d’idées reçues et ne rend pas hommage à la diversité et à la belle humanité de cet écrivain attachant, paradoxal, qui a su tracer une voie difficile, en s’illustrant avec grand talent dans des « mauvais » genres comme les fables et les contes licencieux, en renonçant à sa charge maître des Eaux et Forêts et en vendant sa maison de Château-Thierry pour se consacrer à son art, en menant une vie de libertin tout en craignant les foudres du ciel…
Tout sur La Fontaine (ou presque) s’est penché sur toutes les facettes de l’écrivain : sa biographie aventureuse, sa bibliographie éclectique, ses rapports tendus avec le pouvoir du Grand Siècle, son affection pour sa ville natale, Château-Thierry, sa fidélité en amitié et la frivolité de ses amours, sa place dans la riche vie littéraire du XVIIe, les portraits picturaux et littéraires que l’on a fait de lui, les regards portés par ses détracteurs et ses amis, son style brillant, son incroyable succès à travers les objets, les images générés par sa postérité, le musée qui lui est consacré…
Sous la plume alerte et avertie de Martine Pichard, amatrice du fabuliste depuis l’enfance, professeure de français (au lycée… La Fontaine de Château-Thierry), tous les sujets sont traités pêle-mêle, répondant aux questions que l’on se pose, pointant sur des aspects méconnus, mettant en scène des documents prêtés par des collectionneurs et par le musée de Château-Thierry.
Unique en son genre, cette petite encyclopédie illustrée, ludique, et fourmillante d’informations s’attache à rendre compte avec précision et clarté de la richesse et de la subtilité du personnage.
128 pages
format : 21 x 17 cm
quadrichromie
couverture à rabats
20 €
Sortie en librairie : 27 mai 2019
Une souscription est lancée pendant un mois, avant la sortie du livre en librairie, permettant d’acquérir Tout sur La Fontaine (ou presque) à 16 € au lieu de 20.
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Trois tranches de pain perdu, de Dominique Sampiero
Au printemps 2017, Dominique Sampiero tombe en amour pour Angèle ou le syndrome de la wassingue, de Lucien Suel, et propose à Cours toujours un texte autour du thème du pain perdu pour la collection *La Vie rêvée des choses. Les mois passent, le temps pour la pâte de lever, de se gonfler de sève et de poésie. Trois personnages surgissent et pétrissent la narration : un marocain déraciné, héros désorienté qui cherche douloureusement sa voie ; un clochard céleste dont la liberté sulfureuse dissimule tendresse et solitude ; une vieille femme à la fenêtre, statufiée dans le silence, qui possède jalousement les clefs de l’identité du narrateur…
Trois personnages, trois histoires d’amour et de rédemption avec le pain perdu, qui ont enfanté trois nouvelles :
– À quoi rêve l’ombre qui te ressemble
– Dieu aime les frites fraîches
– Entre arbre et arabe il n’y a qu’une lettre à bouger.
Avec sa langue cristalline, son art de l’image, sa manière de faire avancer les récits comme on souffle sur une plume, Dominique Sampiero transforme le pain perdu en un tendre morceau d’écriture et d’émotion.
Pour l’occasion, des peintres, plasticiens, photographes, emmenés par Dominique Sampiero et par le collectif SMAC , dirigé par Freddy Pannecocke, à Douai, ont produit des variations personnelles autour du thème du pain perdu, qui font désormais l’objet d’une exposition nomade, et dont certaines ont été reproduites dans le traditionnel *Carnet de curiosités de la collection, rebaptisé *Petite Galerie du pain perdu, pour la circonstance.
Parmi elles, aussi, la photo de Patrick Devresse, choisie pour la couverture du livre.
Trois tranches de pain perdu
Format : 13 x 18 cm
96 pages
Carnet d’illustrations
14 €
Disponible en librairie et sur la boutique en ligne de Cours toujours
La Gaufre vagabonde, de Jacques Darras, sortie le 8 octobre 2018
Fantaisie poétique, libre manuel de géographie, chronique du Nord mais aussi autobiographie, récit d’enfance, éloge de la littérature et de la poésie, galerie de portraits, livre de cuisine…
Riche, malicieuse, nourrissante, roborative, cette Gaufre vagabonde, 4ème titre de la collection La Vie rêvée des choses, est tout cela en même temps, un texte hors-norme dans lequel Jacques Darras semble faire la synthèse de tous les centres d’intérêt qui irriguent une oeuvre construite avec rigueur, détermination et bonne humeur depuis plus de cinquante ans.
Dans La Gaufre vagabonde, ce « poète littoral » comme il aime à se définir, « une des figures majeures de la poésie d’aujourd’hui » se fait plus terrien et plus prosaïque, même si la poésie se signale à chaque instant – souvent avec facétie – à travers une langue ample et rythmée, pétrie de références, de jeux de mots et d’associations d’idées.
Pour Jacques Darras, la gaufre est bien plus qu’un simple gâteau populaire dans le Nord de la France et en Belgique. C’est une matière à mémoire, la sienne, celle du petit garçon qui rêve de la fermière qui va traire le lait essentiel à la fabrication de la gaufre. Celle aussi de tout un territoire aux frontières floues et très personnelles, embrassant à la fois la Flandre et la Wallonie, zigzagant dans une Picardie « protestataire et protestante » entre la côte de la mer du Nord, Le Crotoy, Arras, et glissant même du côté de Vienne où un le célèbre tableau de Brueghel, Hiver, peut-être la première représentation picturale de la gaufre (deux gaufres volées à un enfant) semble être à la fois l’aiguillon et le point d’orgue de cette déambulation érudite et enjouée.
D’ingrédient en ingrédient, – le lait, le sucre, la levure, la farine, l’oeuf et le beurre – avec des détours appuyés par la bière ou encore la vanille, (car le livre est vraiment un livre de recettes « pour le même prix » !), Jacques Darras, fait de la gaufre à la fois une métaphore de la littérature (lier, s’y reprendre à plusieurs fois), du livre (« La gaufre s’imprime. Comme Gutenberg ses Bibles ») et de la vie : « Nous sommes la pâte, quelque chose nous a liés ensemble, puis coulés dans un moule, puis passés au feu. La vie est brûlure. »