Isabelle Minière publie depuis une vingtaine d’années des petit bijoux de tendresse et de loufoquerie sur des sujets bien plus profonds qu’ils n’en ont l’air.
Avec Contre la montre, qui sort le 28 septembre prochain chez Cours toujours, elle creuse toujours ce sillon de l’apparente légèreté, avec humour et sincérité. Et cette fois, c’est de notre relation au temps, celui qui n’arrête pas de passer, celui qui fait vieillir, dont il est question. Le roman met en scène Alexis, un personnage sensible et décalé, un jeune homme de bonne volonté, mais qui est chroniquement en retard et et qui use ses ami.e.s, lassé.e.s de devoir l’attendre. Si on sait très vite que l’origine du problème est familial, les ressorts et les conséquences de cette inaptitude vont bien au-delà. Alexis, contrairement à la plupart d’entre nous, ne court pas après le temps. Il l’évite, le nie, l’oublie. Et quand l’amour s’en mêle, les choses s’emmêlent encore. Il va lui falloir le secours d’une belle amitié pour reprendre le fil de sa vie et redevenir synchrone avec lui même.
Une nouvelle et jolie façon de s’emparer de La Vie des choses, collection qui, depuis 2017, convoque la fiction autour des choses et des objets du quotidien.